Electric Pussies « Juste Manger »: free noise expérimentale et barrée

Un doux vent de rock’n’roll soufflerait-il insidieusement sur la ville de Rennes? La jolie capitale de la Bretagne pourrait-elle bientôt devenir notre Seattle à nous? Après le bon rock indus salement grunge des Cute Kitten Eaters, c’est au tour de de la noise expérimentale d’Electric Pussies, de venir squatter ma platine. Mais la comparaison s’arrête là, même si le trio de riot grrl rennais partage quelques bonnes influences de la scène culte 90’s (Babes In Toyland, Sonic Youth, entre autres) avec leurs compatriotes au patronyme félin, leurs univers sont tout de même assez éloignés.

Ici, on fait dans l’expérimental, l’improvisation, l’exploration des sons en tous genres.

Tiny Terrors, garage punk girls from Bordeaux

Le Tiny Terror? Ce génial et mythique petit ampli anglais de chez Orange, made in Rock’n’roll? Non, les Tiny Terrors, leur petites soeurs bordelaises qui déboulent en pétard et prêtes à en découdre avec leur premier Ep « Titi Bang Bang ». Découvertes par hasard sur Myspace , les quatre Terrors (Cindy, Leo, Lola et Agathe) déboîtent le caisson. En se réappropriant le rock’n’roll garage décalé et agressif (façon Hives) avec rage et énergie,

Jemina Pearl et Be Your Own Pet: dirty pretty punk

Snif, snif, encore une nouvelle déception! Décidément les punk girls des années 2000 ne tiennent plus la route. Après le très mauvais album des Yeah Yeah Yeahs sorti l’année dernière, dans lequel les trois new yorkais avaient perdu toute leur fureur et leur classe ébouriffée, la bouse électro-punk de Gossip (la faute sans doute à un Rick Rubin trop propre sur lui) qui cartonne pourtant partout dans le monde et qui passe même sur NRJ…

Fury Furyzz+The Bombettes+Go Drawsy: garage punk girl power!!!

Les Fury Furyzz, c’est quatre jeunes parisiennes en furie, complètement dans l’air du temps, qui jouent le genre de rock garage punk, fun, sec, et sexy que la presse parisienne d’aujourd’hui n’en finit plus d’adorer. Pourtant, à l’écoute des 3 titres publiés sur leur myspace, on ne peut s’empêcher de les aimer aussi tant leurs morceaux sont efficaces, accrocheurs, et vraiment bien fichus. Ca sonne, ça joue, c’est chouette, c’est marrant et en plus, ça chante bien. Bien loin devant les nauséeuses Plasticines, les Fury Furyzz gloussent, riffent, couinent, et surtout, ne se prennent pas au sérieux. (détail important lorsqu’on joue ce genre de rock là). Tout droit débarquées d’un remake de Tarantino, période « Death Proof », (la sexy french touch en plus), les quatres filles font tout autant penser aux Donnas qu’aux Hives, version girl power. On ne peut qu’être séduit donc, car même si ces filles là ne réinventent rien, c’est tout de même bien jouissif…