Depuis un an, les quatre filles de SheWolf n’ont pas chômé : un premier titre accrocheur (“Red Moon Slave”), des concerts un peu partout en France et en Angleterre, un passage télé sur Canal +, un clip soigné et maintenant ce premier Ep qui permet d’explorer un peu plus l’univers sombre et hanté de ce […]
Courtney Love
#Paris Grunge : Mary Bell // SheWolf // A Void
Très inspirés par la scène grunge de Seattle et la vague riot grrrl d’Olympia, voici trois groupes parisiens en éclosion à suivre de très près…
LiliDollrage « Horror Songs » + « I Am »
Carrément débordée ces derniers temps (la faute à un emploi du temps surchargé de super maman/étudiante/multi-fonctions), j’ai eu, je m’en excuse un peu de mal à trouver quelques heures à consacrer à l’écoute du rock’n’roll salvateur, et à vous faire partager quelques lignes de mes joyeuses découvertes. Heureusement entre deux exams me voilà de retour au front, pour mon plus grand plaisir et le vôtre également j’espère!
Back in town donc avec le son grunge, crasseux et déroutant du duo LiliDollRage, qui oeuvre depuis quelques années déjà sur la scène Lilloise.
« Young Blood » le nouveau clip de Cute Kitten Eaters
Toujours aussi corrosifs, les rennais Cute Kitten Eaters dévoilent un nouveau clip vraiment réussi mettant en scène le très bon titre « Young Blood ». On y retrouve le son hypnotique et mécanique du groupe sur fond de teenage dream 90’s entre cauchemar, fantasme et réalité. Toujours aussi glaciale et charismatique, Ron Kring, emprise à ses démons, se perd au delà du miroir, dans l’esprit dérangé de Kat Bjelland et Courtney Love, et revient errante, planante, dans les rues de Rennes pour finir dans un crash halluciné.
White Lung « Deep Fantasy »
C’est quand même pas tous les jours qu’un label aussi trendy que Domino (The Kills, Anna Calvi, Clinic, Franz Ferdinand entre autres…) s’intéresse à un groupe aussi radical que White Lung, combo ultra punk canadien sans concession. La faute sans doute à la caution féminine de l’affaire (trois filles et un garçon aux manettes) dont une front woman obsédée (ou possédée) par Courtney Love période Pretty On The Inside. Car même dans l’éthique punk, de jolis minois, c’est tout de même plus vendeur qu’une bande de gars mal rasés suintant la bière. On en est là. Ou presque.
Klink Clock « We Don’t Have The Time To Do Love All The Time »…
Voilà un duo attachant et singulier qui semble avoir compris qu’en ces temps où le rock n’roll tend à se transformer en un sombre musée, il était bien vu de revenir à l’essentiel. De la rage, du sexe, de l’énergie, un peu d’inventivité et le tour est joué. Pas plus compliqué que ça finalement de faire sonner des morceaux minimalistes bluesy et crasseux. Une bonne Gretsch rocailleuse (Aurélien), une demi batterie jouée debout façon Moe Tucker (Jennie) et une voix sexy et nonchalante qui a le bon goût d’être mal élevée. Un genre de mélange incesteux entre VV, Courtney Love et un soupçon de Kim Gordon («Siamois », « Rhythm »)…
De temps à autre, les rôles s’échangent et le guitariste passe au chant, ça sature, ça fait le job, mais c’est un poil moins palpitant qu’avec son acolyte féminin. Malgré tout la formule fonctionne à ravir tout au long de ces 9 titres qui savent faire durer le plaisir en variant les positions.