Quatre ans ont passé depuis ma première entrevue avec la belle Eugénie, front-woman de velours du groupe de rock parisien Parlor Snakes. Quatre ans après un premier album charnel et inspiré (« Let’s Get Gone ») sorte de road trip lanscinant au pays du Gun Club, Roy Orbison et Blondie. Parlor Snakes a tourné sans relâche, mûrit son approche, travaillé son image sans jamais perdre l’essence de son rock’n’roll élégant, sensuel et envoûtant.
Quatre ans plus tard, je retrouve donc avec plaisir, Eugénie toujours aussi généreuse et sincère, qui nous dévoile les coulisses de l’enregistrement du disque à New York, une histoire de belles rencontres…
Tarantino
« Rollin on Down The Lane », de Pete Ross & The Sapphire
Imaginez un peu…Si le Nick Cave de « Murders Ballads » continuait de sortir de beaux disques hantés…Si dans un road movie enivrant, digne d’un film de Tarantino ou Jim Jarmush, il avait rencontré en chemin son âme soeur assassine (Susy Sapphire), et qu’ils avaient formé un duo de killers à la Bonnie & Clyde… Voilà à peu près à quoi aurait ressemblé la BO de leurs aventures rock’n’roll.
C’est un disque hanté, sensuel et troublant que nous propose le duo réincarné Pete Ross and The Sapphire, plein de ballades fantomatiques, et de mélancolie charnelle. Pete Ross a la classe d’un crooner maudit, un genre de Sinatra vs Tom Waits, et le bon goût d’écrire des ballades qui tuent (« Pleased To Meet You », « Devil Inside »), qui n’ont presque rien à envier aux meilleurs Nick Cave
« Let’s Get Gone » de Parlor Snakes: garage & sexy rock’n’roll from Paris…
Le hasard fait souvent bien les choses. Un soir je tombe sur une page FB (paraît qu’il ne faut plus faire de pub…) et ce titre, « Snake Crawl », d’un certain groupe parisien au nom bien accrocheur, Parlor Snakes (hommage à Fitzgerald, forcément j’adhère…). Et bon sang, ça sonne rudement bien. Je m’en vais donc à la pêche aux infos et découvre que le groupe a déjà pas mal roulé sa bosse sur scène à Paris et ailleurs: