The Courtney’s : riot grrls from Vancouver

Direction Vancouver cette semaine avec la découverte fortuite des bien nommées Courtney’s, trio de riot grrls canadien fun et insouciant, qui sonne comme un très bon groupe des 90’s, Sleater Kinney meets Bikini Kill and sisters, enfin vous voyez le topo. Guitares noise à la Sonic Youth, voix de teen-agers insolentes, des morceaux charmants et rafraichissant, aux lyrics vraiment marrants qui sonnent pareil qu’en 1995 (« 90210 » , « Lost Boys »).

The Julie Ruin « Run Fast » ou le come back de Kathleen Hanna…

On était sans nouvelle discographique de Kathleen Hanna depuis déjà presque 8 ans. Même si pas mal d’événements heureux ou malheureux (son combat contre la maladie de Lyme diagnostiquée en 2005, son mariage avec Adam Horvitz des Beastie Boys en 2006) ont parsemé ces années pas toujours roses, on était plus qu’heureux d’apprendre que la leadeuse des cultissimes Bikini Kill (puis Le Tigre) n’avait pas raccroché son costume de riot grrrl pour autant.

Des femmes, des machines…et les Ragnoutaz!

Bon allez, je l’avoue, je n’ai jamais été une grande adepte des machines. Comme je suis une fille un peu old school, ça me pose toujours un petit problème d’éthique au premier abord, lorsqu’on remplace la chaleur, la frappe, et l’énergie d’un(e) batteu(se)r par le son synthétique d’une boîte à rythme mécanique. Ceci étant dit, force est de constater que depuis quelques années déjà, de nombreux groupes écrivent le futur du rock’n’roll en faisant s’accoupler guitares et machines, dans un grand chambardement incestueux. Il suffit de jeter un oeil aux deux meilleurs disques sortis ces derniers mois: voilà deux anglaises qui revisitent la dream pop en jetant leur bon vieux batteur aux oubliettes!

D’un côté Natasha Khan de Bat For Lashes, qui a enfin résolu son complexe Björkien, en sortant « The Haunted Man », un très beau disque hanté, élégant et fragile, qui fait la part belle au son glacial des machines mécaniques, servant d’écrin à de poignantes et délicates pop-songs.

Hommage à Poly Styrene (1957-2011)

C’est avec une grande tristesse que l’on apprenait, le 25 avril dernier, la mort de la reine du punk, Poly Styrene des suites d’un cancer du sein. Figure féministe emblématique de la scène punk britannique, pionnière du mouvement riot grrl, l’ancienne chanteuse du groupe X Ray Spex, dont l’album « Germ Free Adolescents », est aujourd’hui considéré comme un classique du genre, a marqué toute une génération de rebel girls, dont l’influence et l’aura demeurent intactes au long des années.

Goodbye Ari (1962-2010)

C’est son Sex Pistols de beau père, Johnny « Rotten » Lydon, himself, qui a annoncé sur son site, la bien triste nouvelle. Ari Up, l’égérie punk des cultissimes Slits nous a quitté, à l’âge de 48 ans, des suites d’un cancer.

Ari, de son vrai nom Ariane Daniele Forster, avait baigné dès son plus jeune âge dans le milieu de la musique. Sa mère, Nora fut la petite copine d’Hendrix, de Chris Spedding, puis épousa John Lydon (et le parrain de d’Ari n’était autre que Jon Anderson de Yes). Un beau back ground, qui n’a pourtant pas forcément toujours rendu service aux Slits, premier groupe de punk féminin, que forma la petite Ariane en 1976, alors qu’elle n’avait que 14 ans.