Pourquoi les américains ont tout compris (et le rock français s’est tué dans l’oeuf)

Quand je regarde parfois ce qui se passe musicalement de l’autre côté de l’Atlantique, je me dis qu’on aurait quelques leçons à tirer de la manière qu’ont un bon nombre de groupes américains d’appréhender les notions de scène, de groupe et de partage. Prenons la scène underground de L.A par exemple, qui semble actuellement en pleine ébullition avec l’apparition d’un grand nombre de groupes (souvent leadés par des filles), dont certains ont déjà signé sur des majors (Deap Vally, Best Coast, Bleached). Loin de se tirer dans les pattes, les groupes s’entraident, partagent des scènes et leurs fans et s’organisent pour trouver ensemble un moyen de faire bouger les choses. Soutenus par des labels indépendants pointus en mode DIY (Burger Records, Lolipop), les groupes diffusent leur musique sur la scène locale (et via internet à travers le monde), dans un esprit visiblement friendly. Bref ils ont bien retenu les leçons de l’esprit punk, ne négligent pas les fanzines, mais contrairement à certains courant, ne sont jamais élitistes. Ils font de la bonne musique et ils aiment ça. Au final on en demande pas plus.

Un nouveau site pour Candy Flesh

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Comme vous le savez, Candy Flesh rentrera en studio fin mars, au Black Box pour enregistrer son premier album avec Peter Deimel (Nina Nastasia, The Kills, Last Shadow Puppets, Anna Calvi…). A cette occasion, nous avons mis en place un tout nouveau site web sur lequel vous pourrez télécharger/écouter GRATUITEMENT l’intégralité de nos deux premiers disques. Ce site sera mis à jour avec le nouvel album très bientôt. Ce dernier sera lui aussi en écoute et en téléchargement GRATUIT.