Allo Darlin’: pretty pop bucolique from London…

Je ne sais pas vous, mais en cette période de rentrée morose et déprimante, j’ai bien besoin d’une petite dose de pop british, légère et rayonnante pour me remonter un peu le moral… Un peu de baume au coeur donc, en cette fin d’été avec les londoniens d’Allo Darlin’, et leur premier album éponyme de pop bucolique et ensoleillée, sorti en juin sur le label Fortuna Pop.

J’ai d’abord découvert ce groupe délicieux grâce à ce titre incroyable « Henry Rollins Don’t Dance », super morceau d’indie pop, joyeux et décalé, aux paroles vraiment hilarantes (sur la pochette du single, Henry Rollins a la fièvre du samedi soir…).

Quelques temps plus tard, Allo Darlin’ balança ce très beau titre « The Polaroid Song », au charme délicieusement rétro, qui figure aussi sur l’album sorti cette année.

Alors voilà un album de pop ensoleillée, léger et délicat, avec tout plein de tubes (« Kiss Your Lips », « Silver Dollars », « Polaroid Song ») qui font penser aux meilleurs moments de Belle And Sebastian ou Camera Obscura (les anglais, avec un « C », sic), la dépression latente en moins. Désinvoltes et aériens les morceaux d’Allo Darlin’ s’écoutent sans réfléchir, comme la bande- son idéale d’un été langoureux et paresseux. Et ça fait du bien.

Armée de son adorable ukulélé et de sa voix fluette, Elizabeth Morris, jeune australienne exilée à Londres, également chanteuse de Tender Trap, mène la barque. Miss Morris et sa bande de hippies n’ont pas froid aux yeux, et sont même parfois assez désarmant, en parvenant à émouvoir avec une love song qui parle de cuisine! (« Heartbeat Chili »). Rien que ça, ce n’est pas donné à tout le monde…

Du second degré, savoureux et jouissif, qui déborde des textes vraiment cool et délicats d’Elizabeth (excellent « Woody Allen ») c’est ce qui fait aussi tout le charme de ces morceaux adorables et gracieux au charme très sixties. Un brin romantique, mais toujours décalé, »My Heart Is A Drummer » ressemble à un morceau des Smith sous amphète, tandis que le génial « Dreaming » fait penser à New Order revisité par une Cat Power hilare. Enfin l’album se termine sur un « What Will Be Will Be », petit clin d’oeil humoristique (et touchant!) à Doris Day et Hitchcock…

Bel exploit donc, pour Allo Darlin’, de parvenir à nous faire sourire et nous émouvoir tout au long de ces dix morceaux sautillants, délicats et cultivés qui mettent du baume au coeur bien utile en ce mois de septembre grisonnant…

2 Commentaires

  1. Elizabeth est plutôt la guitariste de Tender Trap, le rôle de chanteuse étant tenu par la grande Amelia Fletcher ;)
    (Tender Trap qui joueront d’ailleurs à Paris le 29 janvier prochain)

  2. autant pour moi!

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