Parlor Snakes en interview : New York, Paris, Eugénie & le rock’n’roll…

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Quatre ans ont passé depuis ma première entrevue avec la belle Eugénie, front-woman de velours du groupe de rock parisien Parlor Snakes. Quatre ans après un premier album charnel et inspiré (« Let’s Get Gone ») sorte de road trip lanscinant au pays du Gun Club, Roy Orbison et Blondie. Parlor Snakes a tourné sans relâche, mûrit son approche, travaillé son image sans jamais perdre l’essence de son rock’n’roll élégant, sensuel et envoûtant.
Quatre ans plus tard, je retrouve donc avec plaisir, Eugénie toujours aussi généreuse et sincère, qui nous dévoile les coulisses de l’enregistrement du disque à New York, une histoire de belles rencontres…

Widowspeak: dream pop & ghosts…

Au départ il y a ce titre « Puritan » qui débute comme un morceau caché de Mazzy Star (la douce voix de Molly Hamilton, chanteuse du groupe, s’inspirant outrageusement de la belle Hope Sandoval), mais s’achève en une très belle bluette pop. La suite ne déçoit pas. Originaire de Brooklyn, le trio Widowspeak ballade, sur son premier album éponyme, sa mélancolie nonchalante à travers des morceaux rêveurs qui rappellent les bons moments de la scène dream pop des 90’s.

Interview d’Eugénie Alquezar, chanteuse de Parlor Snakes

Découvert par hasard cet été, le groupe de rock garage parisien Parlor Snakes monopolise depuis ma platine avec leur très bel album « Let’s Get Gone », que j’ai déjà évoqué dans ces pages. Hypnotique, sauvage et cultivé, « Let’s Get Gone » propose en effet un voyage cinématographique au coeur de l’Amérique déjantée et de ses idoles rock’n’roll, au cours duquel on croise les fantômes de Debbie Harry, Jeffrey Lee Pierce, Roy Orbison ou John Lee Hooker…