L.A. Girls #7 : Riothorse Royale

Riothorse Royale

Toujours en pleine ébullition, la scène de L.A. continue de nous réserver de belles surprises musicales. On part donc faire un petit tour sur la côte ouest, histoire de s’en mettre plein les oreilles.

Là bas deux filles discrètes et élégantes, Madi Diaz et Emily Green alias Riothorse Royale, prennent la pop à bras le corps sous l’angle malin du Lo-Fi. Le résultat, c’est qu’avec trois fois rien (ou presque), les filles font chavirer les coeurs à grand coup de ballades hypnotiques.

Des femmes, des machines…et les Ragnoutaz!

Bon allez, je l’avoue, je n’ai jamais été une grande adepte des machines. Comme je suis une fille un peu old school, ça me pose toujours un petit problème d’éthique au premier abord, lorsqu’on remplace la chaleur, la frappe, et l’énergie d’un(e) batteu(se)r par le son synthétique d’une boîte à rythme mécanique. Ceci étant dit, force est de constater que depuis quelques années déjà, de nombreux groupes écrivent le futur du rock’n’roll en faisant s’accoupler guitares et machines, dans un grand chambardement incestueux. Il suffit de jeter un oeil aux deux meilleurs disques sortis ces derniers mois: voilà deux anglaises qui revisitent la dream pop en jetant leur bon vieux batteur aux oubliettes!

D’un côté Natasha Khan de Bat For Lashes, qui a enfin résolu son complexe Björkien, en sortant « The Haunted Man », un très beau disque hanté, élégant et fragile, qui fait la part belle au son glacial des machines mécaniques, servant d’écrin à de poignantes et délicates pop-songs.