Le choc est immense. La douleur est réelle. Palpable. Pour des millions d’anonymes et de fans qui pleurent comme moi la disparition de notre maître à tous. L’homme qui venait d’ailleurs. Trop grand, trop fort, trop malin, trop talentueux pour cette planète asphyxiée par la médiocrité et la vulgarité ambiante.
Cet homme a changé notre vie. David Jones, Ziggy Stardust, Aladdin Sane, Thin White Duke. Appelez-le comme vous voudrez. A travers ses multiples vies, derrière ses différents masques, Bowie n’a cessé de bouleverser les codes, de transcender les genres, de capter l’air du temps pour mieux l’anticiper. Cultivé, élégant, curieux, il incarnait à lui seul l’essence de la pop moderne dans tout ce qu’elle a de plus pure, de plus brillant.
Bowie s’est éteint. Mais Bowie est partout. Son influence est immense, grandiose. A la mesure de son talent. Le maître a infiltré chaque recoin de notre inconscient, à travers ses mélodies flamboyantes et son imaginaire déjanté. Il nous a fait grandir, nous a fait pleurer, nous a inspiré, nous a fait rêver. Dans le rock’n’roll, sur scène, au théâtre, au cinéma, dans la mode et dans la rue, dans nos corps, dans nos têtes, Bowie est dans nos vies. Bowie est partout.
C’est sans doute pour cela qu’on a du mal à y croire. Cet homme là, si grandiose, ce n’était presque plus un homme. Une idole. Une image. Quelque chose de plus grand, de plus énigmatique. Il était presque intouchable. Et même s’il nous larguait parfois en cours de route, avec des albums cryptiques ou fastidieux, on ne pouvait pas lui reprocher d’être un explorateur. Il nous aidait au final à aller un peu plus loin. A découvrir de nouveaux sons, à devenir des auditeurs un peu plus éclairés.
Je me souviens très bien du jour où j’ai découvert cet album, sans doute le plus bel album de rock’n’roll de tous les temps The Rise and Fall of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars. J’avais seize ans et comme des milliers d’adolescents avant moi, je l’écoutais en boucle dans ma chambre pour tenter d’en percer les secrets et me laissais bercer par la beauté flamboyante de ces petits joyaux d’élégance et d’ironie. Diabolique et magique. Ce disque a changé ma vie. Bouleversé ma façon de m’exprimer, de réfléchir, d’écrire, d’observer le monde et donné envie de tout foutre en l’air, prendre une guitare et chanter. Aussi simplement que ça. Bowie a changé ma vie.
Plus rien ne sera pareil. Pour personne. Bowie est dans tous les courants, toutes les modes. L’air du temps, il la sent, il l’imagine, il l’a créé, pour mieux en jouer et s’en dérober. Hors du temps, mais tellement moderne, il a toujours un coup d’avance, avec Lou Reed, Iggy et les autres, il reconnaît les défricheurs, sait aussi les mettre en avant.
Et puis au delà du personnage, vivant, puissant, écrasant, il y a ces chansons, sublimes, vibrantes, suspendues par la grâce hors des modes et du temps qui passe et qui salit tout. Des centaines de chansons imparables, indémodables, irréprochables, cousues de fils d’or et d’argent par un artisan de la pop moderne. La classe tout simplement.
Alors Bowie n’est plus là. Mais Bowie est partout. Dans notre coeur et dans nos vies. Sur les ondes, sur nos platines, sur vos ordis, sur vos tee-shirts et vos posters, dans l’art, dans l’air. Son talent, son génie, son âme restera à jamais auprès de nous.
Farewell Major Tom, Farewell et merci pour tout.
Au revoir Ziggy et salut les Spiders de Mars en passant. Une de mes 3 plus grandes idôle de tous les temps is gone. Et ce la même fucking semaine que mon autre héro Lemmy. Maudit tabarnak, reste en vie ma Joan Jett ou ma vie sera maintenant extrêment solitaire. Mais oui il vit encore dans nos coeurs, nos têtes, nos veines, nos vies. Je n’oublirais jamais le jour où j’ai fait jouer Ziggy And The Spiders From Mars dans mon adolescence. Le coup de masse ultime dans mes dents ce fut. Un album que même à 47 ans je trouve encore que cé un des plus magnifiques chef d’oeuvres Rock’N’Roll de tous les temps. Son Rock débridé circulera dans mes veines Ad Vitam Aeternam. Un autre Dieu est mort. Notre monde vient de perdre son essence.
Merci pour ce texte magnifique ma chère et gloire à toé cher Jareth le roi Goblin…