Ungemuth, Pearl Jam, le grunge, et moi…

En parcourant le dernier numéro de Rock’n’Folk, j’eu le regret de constater une fois de plus, le snobisme d’un certain type de journaliste parisien, qui, non content de mépriser son lectorat et de lui offrir régulièrement une vision pour le moins réduite et déformée de la scène rock française (et internationale), piétine avec une jouissance même pas feinte, nos amours de jeunesse… Ainsi, le très honorable Nicolas Ungemuth, qui me fait parfois sourire avec ses chroniques assassines dans la rubrique « rééditions », s’en ai pris, cette fois-ci, violemment (et ce n’est pas la première fois) à ces braves gars de Pearl Jam…

Bon, je vous arrête tout de suite, je ne suis pas une fan « hardcore » et hystérique du quintet de Seattle. Je ne dirige pas le fan club officiel français du groupe, ni le forum francophone des fans de Pearl Jam (si si, ça existe!!!), bref, je n’ai rien à gagner à défendre la bande à Vedder. J’aime bien leurs trois premiers disques (« Ten », « Vs » et « Vitalogy ») que j’écoute encore aujourd’hui avec beaucoup de plaisir, et je trouve même leurs derniers efforts, plutôt intéressants (« Back Spacer » notamment, qui contient d’excellents morceaux de rock ricain à la fois nerveux, cérébral, et irrésistiblement pop). Seulement voilà…

Pearl Jam et les fans de l’époque grunge, dont Ungemuth piétine allègrement l’existence, ne méritent vraiment pas tant de haine et d’arrogance de la part d’un petit journaliste parisien, visiblement ignorant du phénomène que représente ce mouvement, et ce groupe, aux USA (Ungemuth parle de « mince héritage », en se demandant avec beaucoup de mépris « qui écoute ça encore aujourd’hui? »… quand je lis ça, je me sens légèrement insultée tout de même….pas vous?).

Ainsi pour ce « rock critic » (sic), le mouvement grunge se résume apparemment à une mode vestimentaire ( cheveux longs et honteuses chemises à carreaux), un genre de « métal » (je cite) aux guitares « vaguement psychédéliques » et surtout des chanteurs « habités »(…) « qui criaient très fort »…C’est dire si le journaliste a vraiment compris de quoi il s’agissait… On sent bien que le terme « métal », sous sa plume acerbe, prend une connotation plus que péjorative (vous le savez, ce magazine méprise ouvertement et depuis toujours nos braves amis métalleux, mais en adeptes réguliers du retournement de veste foireux, ne rougit pas à publier dans ce même numéro une double page sur Iron Maiden…No comment). Bref, classifier Pearl Jam de métal relève, pour ma part, de l’amateurisme le plus total (ou d’un grave problème auditif). Pearl Jam, c’est un peu la rencontre noble et improbable entre Led Zepp (pour le côté heavy) et Bruce Springsteen (pour leur côté engagé), avec une pointe de lyrisme épique, (qui leur valu de nombreux détracteurs à l’époque) et surtout de grands hymnes de rock classieux, intelligents, et accrocheurs (« Jeremy », « Daughter », « Alive », « Nothing Man », j’en passe et des meilleurs…). Bref, on est loin, très loin de ce que l’on appelle communément le « métal ».

Mais le mépris ne s’arrête pas là. Ungemuth déplore ainsi le manque cruel de « chansons » (contrairement à Nirvana qu’il cite en exemple). Là, ça devient presque comique, puisqu’il s’agit ici d’une chronique sur la réédition de Vs et Vitalogy,(soit les deux meilleurs albums de Pearl Jam), où les hits (les chansons donc) se ramassent à la pelle: « Animal », « Reaview Mirror », « Elderly Woman », « Better Man »…. Je ne peux même pas tous les citer, tellement ces deux albums regorgent de petites pépites (certes cachées sous une production parfois un poil lourde et maladroite, mais c’est aussi ce qui fait leur charme!). Bref des CHANSONS, en veux-tu, en voilà, Pearl Jam nous en offre, plus que de raison sur ces deux disques presque parfaits, qui se vendirent, à l’époque, comme des petits pains.

Face au respectueux Nirvana, que la presse française cite toujours en exemple d’intégrité (quand on connait un peu l’histoire du groupe et la dualité de notre ami Cobain, ça nous fait doucement rigoler), Pearl Jam fait souvent figure de vilain petit canard. Et pourtant, Pearl Jam (contrairement à Nirvana), a très vite refusé certains aspect du music business, notamment les clips, préférant privilégier l’aspect live, en sortant régulièrement des pirates officiels pour faire plaisir aux fans. Sur le devant de la scène, Eddie Vedder est souvent monté au créneau et le groupe est, aux USA, bien connu pour son engagement politique anti-Bush et humanitaire (le groupe a notamment offert 210 000 dollars en 2010 à Cascade Land Conservancy, une association de protection des forêts).

Bref, contrairement à ce que pense Monsieur Ungemuth, Pearl Jam semble loin d’être le groupe le plus méprisable de tous les temps et leur héritage (ainsi que celui du mouvement grunge) est bel et bien vivant. Mais il faudrait pour cela que Monsieur Ungemuth daigne sortir de son satané snobisme parisien. Non, la scène rock en France (et dans le monde) ne se résume pas à des pâles et sinistres copies des Strokes, Libertines et autres Artic Monkeys (eux même héritiers des bien plus nobles Velvet, Clash, Jam, Smith, La’s, Television, Kinks…). Non, nous ne voulons pas tous faire de la pop insipide, avec un air de rebelle faussement rock, le cheveux un peu trop bien ébouriffé. Certains d’entre nous, sont « habités » par une émotion un poil plus profonde, et oui, »crient très fort », sur fond de guitares « vaguement psychédéliques ». N’en déplaisent aux oreilles bouchées de Monsieur Ungemuth, les héritiers du mouvement grunge et de Pearl Jam sont bel et bien présents, même si personne ne parle d’eux.

Rien qu’à Paris, sur ma route (et sans parler de mon propre groupe, Candy Flesh), j’ai eu l’occasion de croiser quelques gars (et filles!) inspirés avec plus ou moins de ferveur et de talent, par la vague de Seattle: Cute Kitten Eaters, Far Plain, Helium, Rosemary, Dry Can, Steel In Mind, Temple Town, Lizard Queen, Jenny In Cage… Il y en a certainement beaucoup d’autres, et malgré le mépris de la presse française, je suis persuadée que d’autres groupes se formeront. Alors quand la roue tournera, comme à son habitude, ce triste magazine retournera, une fois de plus sa veste…D’ici là, les gars (et les filles!) tenons le coup, serrons nous les coudes, organisons des concerts et préparons notre petite révolution! Car au diable les modes, les courants, les conventions, le rock’n’roll se joue de tout ça, et il nous le rendra bien un jour ou l’autre! Car comme dirait ce bon vieux Lars Ullrich:

16 Commentaires

  1. Amen !

    Le dernier album d’Alice in Chains a pas été disque du mois ?

    Pourtant en terme de prod, à l’epoque, AiC avait fait bien pire … (Malgrès l’extreme qualité de leurs compositions)

  2. oh je ne sais plus si c’était disque du mois, mais ils ne l’avaient pas défoncé en tout cas… et y avait eu une longue interview de Cantrell aussi… retournement de veste oblige….

  3. Totalement d’accord avec toi Clara, encore une fois! Je n’ai pas lue cette chronique en particulier, mais les arguments que tu relèves semblent franchement pauvres (et je suis plus de l’école Nirvana que Pearl Jam que j’aime moins, sauf les 3 premiers LP…)

    Soit ce journaliste (mais déjà là, ce mot semble bien trop honorable pour ce genre d’écrivaillon) n’a pas écouté les disques qu’il chronique, soit il sait mieux que nous, pauvres amateurs – moutons, ce qui est de qualité d’un point de vue musical.

    Franchement, ce type pourrait aussi bien écrire des critiques gastronomiques ou être chroniqueurs mondain…

  4. les journaleux certains vaut mieux meme pas les lire car ils se font une idée ‘fausse’ la plupart du temps de certains groupes ou style de zik…..moi en tout cas Rock & Folk je lis plus depuis belle lurette…quand tu sais que le vieux Manoeuvre est producteur , je crois, du groupe qui n’a rien inventé les BB Brunes et autres plasticines…..pffff….pour moi si ça c’est le Rock Français ….au secours!

  5. Thomas B. dit :

    Ce même mec qui encense aujourd’hui les strokes ou les white stripes les descendra en flèche dans 10 ans, Rock&Folk, LE journal de la hype, c’est triste… bon article sinon…au plaisir de vous relire.
    Ps : je suis sur et certain qu’en 1996 le même canard avait mis No Code disque du mois !

  6. … retournement de veste oblige….
    Pour information, dans un jourmal, les quelques dizaines de chroniqueurs et journalistes donnent leur avis. A savoir que bien souvent donc, les chroniqueurs ne sont pas d’accord entre eux. Je m’étonne que vous ne le sachiez pas !!! Aussi, Ungemuth semble ne pas apprécier PJam, c’est son problème…enfin, son avis ! Moi qui ne suis pas journaliste, ne préfère ni Pearl Jam, ni Nirvana…mais de loin : Pixies ! C’est mal ?

    ……quand tu sais que le vieux Manoeuvre est producteur , je crois, du groupe qui n’a rien inventé les BB Brunes et autres plasticines pffffpour moi si ça c’est le Rock Français au secours!…..
    HOula !!! Vous devriez vous informer un peu plus, Manoeuvre n’est pas plus producteur, manager, ou ce que vous voulez des BBB ou Plasticines que vous n’êtes à la pointe de l’info telex de notre zizique régionale !

    ….Ce même mec qui encense aujourd’hui les strokes ou les white stripes les descendra en flèche dans 10 ans, ……..
    Là aussi, vous êtes sûr de ce que vous avancez ? Ce MEC ou écrivaillon, comme vous dites, vous aurait-il envoyé sa playlist de la décennie, petit chanceux ?

  7. Le problème n’est pas qu’Ungemuth n’aime pas Pearl Jam, au contraire, c’est son droit, je ne le blâme pas pour ça. Ce qui m’a plus gêné, c’est qu’il avance des arguments erronés, pour justifier sa chronique assassine (Pearl jam c’est du « métal » ou « qui encore écoute ça aujourd’hui? », il n’y a pas de « chansons »). Pour moi ce ne sont pas des arguments de journaliste cultivé, mais des trucs balancés à la va vite pour descendre gratuitement le groupe (et au passage son public, qu’il englobe avec toute l’histoire du grunge).

    Manoeuvre n’est pas vraiment producteur des groupes que tu cites Stephanie, mais c’est sur que ce magazine a contribué largement à la médiatisation de ces groupes et ce mouvement…

    Il est évident qu’il y a un manque de cohérence dans la ligne éditoriale de ce magazine et pour ma part, je trouve ça un peu dérangeant. Tu ne peux pas écrire un article qui détruit gratuitement un groupe et piétine l’existence de tout un mouvement, et deux numéros plus loin, faire une double page d’interview du même groupe (ils ne l’ont pas fait pour Pearl Jam, mais j’ai lu , il n’y a pas si longtemps, une interview d’Alice In Chains, dans ce même magazine…).Bref ça me paraît légèrement incohérent… Au final, leur avis nous importe peu à vrai dire, mais ce qui est plus problématique, pour la scène indé française, c’est que les journalistes, ceux là même qui peuvent, grâce à leur média, mettre en lumière des groupes, un mouvement, montrer que des choses se passent, bref, ces journalistes restent fermés dans leur petit snobisme parisien (qui se reflète après sur la programmation des salles de concert), n’allant pas chercher plus loin, et privilégiant toujours le même genre de musique… Pour ma part, je trouve ça vraiment dommage. Je ne dis pas ça pour moi, mais pour un tas de groupes que j’ai croisé, rencontré, chroniqué, et qui aurait mérité un encart tout aussi important que les petits groupes du Gibus…(voir même plus, mais bon ça, c’est mon avis personnel..)

  8. je reconnais je ne suis pas à la pointe de linfo …pauvre de moi je ne lis pas Rock & Folk ! …pffff…..^^

  9. _C’est  »marrant » à peu de choses près Mister Ungemuth a fait la même critique pour la version remastérisé du premier album de nine inch nails…

  10. Je comprends bien qu’on soit agacé, et prodigieusement, par un article assassin sur son groupe préféré. Cela dit, je crois bien que Nicolas Ungemuth revendique simplement le droit de dire les choses selon son goût. C’est tout le principe d’une critique, non? Quant à journaliste plus cultivé que lui, il va falloir chercher un bon moment… Bien à vous. ;)

  11. @ Yann: Le pire, c’est que Pearl Jam n’est même pas mon groupe préféré!!!… Mais les cataloguer de « métal » tout de même, ce n’est pas sérieux…
    @ Seb: je ne savais pas qu’il avait aussi démoli Nine In Nails….ouuuu, ça craint encore plus!
    @ Stephanie: tu as bien raison en fait!
    @ tous: j’ai posté pour la blague mon article sur le facebook de Mr Ungemuth, réponse de l’intéressé: « merci, mais on s’en fout! »

  12. Bonjour,

    Je suis tombé par ici un peu par hasard, et donc je voulais dire que j’étais pas du tout d’accord avec toi. Je vais jouer le rôle du grand méchant qui défend ce petit bourge arrogant Parisien de Nicolas Ungemuth.

    En fait j’adore ce journaliste notamment pour les réactions hilarantes qu’il provoque, comme celle-ci. Le fameux article sur les 40 pires groupes de tout les temps par exemple était un sommet de mauvaise foi et de critique acerbe totalement jouissive et en contradiction avec les sacro-saintes règles établis par la critique rock vieille école qui déterminait pour tout le monde ce qui était bon et mauvais en terme de rock.

    Ungemuth nous donne sa vision personnelle du rock et de la pop avec une érudition incroyable, et il faut admettre que souvent il vise assez juste.

    Il a fait découvrir ou redécouvrir au public Français des artistes oubliés et formidables comme les Jam, les Only Ones, le Gun Club,… Il a encensé Sparklehorse, les Magnetic Fields ou Elliott Smith… Il a aidé à revaloriser les Kinks… Il a écrit un bouquin sur tout ces groupes inconnus des années 60 mod, garage, pop et psyché, faisant découvrir à des milliers de gens des chansons merveilleuses et inconnues..
    Bref ce type est une bénédiction pour la critique rock.

    Voilà ce que j’avais à dire sur le bonhomme.

    Quant à Pearl Jam, je comprend parfaitement ce qu’il veut dire. Ne vous en déplaise le son grunge a assez mal vieillit je trouve: la production très lourdingue, les riffs entre hard et métal s’inspirant de Black Sabbath ou Led Zeppelin sans jamais en atteindre l’économe efficacité… Le côté grandiloquent d’Eddie Vedder…

    Alors que Pearl Jam sortait Ten et était au sommet du monde, des dizaines de groupes génialissimes ne rencontraient qu’un succès limité. Depuis ils ont été revalorisé et Pearl Jam dévalorisé, l’effet du temps faisant sa loi.

    On parle énormément de l’influence des Dinosaur Jr, Pixies, Teenage Fanclub, La’s, Ride, My Bloody Valentine, Pavement, Felt, Field Mice, Galaxie 500, Vaselines, etc. sur le revival surf actuel (Jay Reatard, Girls, Black Lips, Wavves, Best Coast, Yuck, Morning Benders, Ty Segall, Thee Oh Sees, etc…). L’influence du grunge sur les groupes post-grunge est très mince en revanche.

  13. Bonjour Clara,
    J’ai déjà écouté ton groupe et beaucoup apprécié votre synthèse entre Patti Smith et Alice In Chains (ou le son 90’s Us en général).
    Je suis très régulièrement froissé par les remarques de Ungemuth; un article très méprisant sur Soundgarden a été publié également l’an dernier. Ungemuth vient également de singer Siamese Dreams des Pumpkins avec une citation pleine d’ignorance: « Corgan avait un mérite: sa musique de ressemblait à aucune autre de son époque. Ce qui ne suffit pas, on s’en doute, pour qu’elle vieillisse bien. Les fans s’il en reste, seront comblés par ces rééditions. Les autres resteront sur leurs positions et se diront que, décidément, c’était de la vraie musique de plouc ».
    Je partage totalement ton avis; je m’étonne simplement pourquoi ce critique persiste à écrire sur la musique des années 90. Merci pour ton article, il m’a fait me sentir moins seul.

    Au passage, j’ai également un groupe ringard, inspiré par Pearl Jam, AIC, Kyuss, Black Sabbath (… »bla bla bla ») que je t’invite à écouter: http://www.noomiz.com/steelinmindband
    A la prochaine!
    Julien, un fan de Pearl Jam qui porte pas que des chemises à carreaux!

  14. Salut Julien!

    merci pour ton com’! J’ai lu aussi cette chronique desespérante d’Ungemuth sur la réédition de « Siamese Dream » ( pour moi le meilleur Smashing…). ça m’a également énormément agacé!
    Bon entre « ploucs », on se comprend! j’ai écouté ton son, c’est vraiment cool, ça fait du bien d’entendre ça. Votre chanteur est très bon, assez inspiré par Eddie Vedder et les guitares sont bien 70’s. Je vais me permettre de vous rajouter dans les groupes que je cite dans mon article. J’aime beaucoup en tout cas! J’espère qu’on se croisera sur la route des concerts un de ces 4!
    ++

  15. Les gars (et les filles !…)…

    Primo, Ungemuth se démarque des autres parisiens : il ose dire ce qu’il pense et être en désaccord total avec la quasi intégralité des parigots. En démontre ses critiques acerbes et jouissives envers tout ce que le bobo adore, à savoir Radiohead, Pink Floyd, U2 et toutes ces merdes

    Deusio : il n’est pas si tranché que ça contrairement le grunge puisqu’il soutient à la fois Nirvana mais aussi Dinosaur JR et Mudhoney

    Troisio : je vous rappelle que Rock N Folk ne fait pas comme les Inrock (LE journal de sbobos parigos) en ce sens où chaque journaliste a son propos. Meilleur exemple : il y a 3 mois, dans la rubrique du sieur Ungemuth (« rééditions »), le fabuleux chef d’oeuvre des Pumpkins (car là, c’est être snobinard parigot d’oser dire que « Siamese dreams » est meilleur que « mellon collie ») fut exceptionnellement chroniqué par un autre employé… Bref, ce journal a le mérite de faire cohabiter des individualités sans les étouffer. Tant pis pour le fan de Muse… Bref, ceci explique qu’au détriment d’Ungemuth, Rock N Folk ait eut le mauvais goût (encore que c’est là que les choses sont sérieusement parties en couille….) de mettre l’affligeant « no code » en disque du mois, pour mr qui a acheté l’édition spéciale « 500 disques du mois » de 2002… Inversement, contrairement à Rock Sound qui sont putassiers à l’extrême, Rock N Folk a toujours méprisé avec force le nu-metal….

    Quatrièmement : non, il n’encense pas les Strokes. Cf. sa revue de 2003 sur les mythiques JAMC où il écrit je cite « les gentils coups de boutoirs des strokes »…

    Cinquièmement : oui, les chansons de Pearl Jam sont laborieuses à côté de leur contemporain (Nirvana, Smashing en tête côté grunge US, tout le UK de l’autre à la même époque)… mais bon, à chacun(e) de juger…

    Sixièmement : pour les nouveaux groupes qui veulent tout faire pêter, ne passer par le système (Tarata, Rock N Folk ou autre), préférez Internet…

    Septièmement : si vous êtes sûrs de vos goûts (par définition aussi subjectifs que ceux d’Ungemuth), ne vous pourrissez pas la vie avec ceux qui ont des opinions hostiles…

  16. En même temps, soutenir Mudhoney plutôt que Pearl Jam c’est tellement français et bobo.
    Déjà vu cet avis des milliers de fois parmi les bobos.

    Néanmoins, Dinosaur Jr est un grand groupe, et mélodieux, contrairement à cette supercherie de plus de trente ans qu’est Sonic Youth.

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