Parlor Snakes en interview : New York, Paris, Eugénie & le rock’n’roll…

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Quatre ans ont passé depuis ma première entrevue avec la belle Eugénie, front-woman de velours du groupe de rock parisien Parlor Snakes. Quatre ans après un premier album charnel et inspiré (« Let’s Get Gone ») sorte de road trip lanscinant au pays du Gun Club, Roy Orbison et Blondie. Parlor Snakes a tourné sans relâche, mûrit son approche, travaillé son image sans jamais perdre l’essence de son rock’n’roll élégant, sensuel et envoûtant.
Quatre ans plus tard, je retrouve donc avec plaisir, Eugénie toujours aussi généreuse et sincère, qui nous dévoile les coulisses de l’enregistrement du disque à New York, une histoire de belles rencontres…

Interview de Marine Craven (Radio Suicide, badass rock’n’roll from Los Angeles, California)

Je vous avais déjà parlé de Rockett Queens, ce tout jeune groupe d’Aix En Provence, mené tambour battant par Marine Craven, jolie brailleuse nonchalante et sexy, qui pratiquait, avec ferveur et dans les règles de l’art, un rock’n’roll heavy et gouailleur, inspiré par la scène du Sunset Strip des 80’s. Un peu anachronique (mais diablement excitant) dans le paysage plutôt sage et policé de la scène rock française, on sentait déjà le groupe à l’étroit dans les carcans des productions hexagonales plutôt mollassonnes, et à l’écoute de leur très prometteur Ep « Stand Up & Shout », je n’imaginait ce groupe qu’à un seul endroit : Los Angeles, California. The place to be s’ils voulaient rencontrer le public adéquate et continuer à jouer ce genre de rock badass à la fois racoleur et sans concession.

Un peu comme si Marine et ses amis avaient entendu mes prières, et grâce à la magie des réseaux sociaux, je découvrais un an plus tard, que la miss avait mis les voiles vers Hollywood, emportant avec elle son guitariste Paul, et son précieux projet de rock’n’roll: Rockett Queens. D’Aix à L.A, il n’y avait donc qu’un pas. Impressionnée par l’audace de la belle, qui il faut bien le dire, a eu assez de cran et de courage pour quitter famille, amis, et tout ce qui va avec, pour tenter l’aventure américaine au nom du rock’n’roll, je n’ai donc cessé de suivre avec amusement, et un peu de fascination, la suite de leurs péripéties à Hollywood. Rockett Queens est devenu Radio Suicide, et la petite française ne semble pas passer inaperçue sur les scènes du Sunset Strip…

Interview de Klink Clock

Chroniqué il y a quelques mois dans ces pages, Klink Clock sort enfin ces jours ci leur excellent premier album « We dont have the time to do love all the time », un condensé d’énergie brute, sexy et salace de blues crasseux et de grunge déjanté joué par un duo attachant et singulier: Jennie et Aurélien, respectivement chanteuse-half drummeuse et guitariste-chanteur. En pleine tournée de promotion (entre festival et première partie…) ils ont la gentillesse de m’accorder une petite interview histoire d’en savoir un peu plus sur ce groupe décidemment à suivre…

Tout d’abord merci d’avoir accepter cette petite interview. Vous êtes actuellement en pleine tournée…
Aurélien: Avec plaisir. Nous sommes en off là, tout va bien!

On va parler un peu de vos débuts pour commencer. Comment vous êtes-vous rencontré?
‪Jennie: C’était il y a bien longtemps, déjà autour de la musique. On se retrouvait entre potes pour écouter des disques. Et on ne s’est pas quitté depuis.

Interview d’Eugénie Alquezar, chanteuse de Parlor Snakes

Découvert par hasard cet été, le groupe de rock garage parisien Parlor Snakes monopolise depuis ma platine avec leur très bel album « Let’s Get Gone », que j’ai déjà évoqué dans ces pages. Hypnotique, sauvage et cultivé, « Let’s Get Gone » propose en effet un voyage cinématographique au coeur de l’Amérique déjantée et de ses idoles rock’n’roll, au cours duquel on croise les fantômes de Debbie Harry, Jeffrey Lee Pierce, Roy Orbison ou John Lee Hooker…

Interview de The Shifoomies Band

Ce soir là, j’ai rendez vous avec The Shifoomies Band, jeune quintet d’Annecy, dont le premier Ep bien rock’n’roll “We Are The Shifoomies Band”, vient tout juste de sortir. Amoureux du son à l’ancienne et de gros riff 70’s, le groupe est mené, tambour battant par une joyeuse rebel girl, Fanny Gourgouillon, avec qui nous allons parler, en compagnie de Max, le bassiste, des débuts du groupe, de leur amour pour le rock’n’roll, de Brody Dalle et de bien d’autres choses…