« Many Reasons To Smile » de Golden Age Of Monkeys (from Rennes)

Je dois bien vous avouer un truc. Ce n’est pas toujours facile de s’auto proclamer rock critic (et de s’assumer). Surtout quand on est soi même « musicienne » (pas le cas de tous les journalistes rock) et qu’on en a vue des vertes et des pas mûres au pays des bisounours du rock parisien (« Welcome to the jungle » comme dirait l’autre…)

Bref, quand on sait un peu ce que c’est que de se prendre des vents, des râteaux, des bides, des bravo, des hourra, des « j’adore ce que vous faites », des « à poil! » et tout le tralala, on a pas forcément envie d’être vache avec son prochain. Enfin, c’est mon cas. Donc, quand je me retrouve devant un groupe, à priori fort sympathique, mais dont la sainte musique ne m’emballe pas vraiment, je me sens d’un coup quelque peu mal à l’aise. Cela m’est arrivé bien plus d’une fois depuis l’ouverture de mon blog. En général, comme je suis une chic fille (sic) je préfère prévenir la personne qui m’a contacté du risque encouru (à savoir une chronique relativement négative). Dans 99% des cas, la personne en question, un peu véxée, c’est normal, préfère retirer sa demande plutôt que de risquer voir circuler une mauvaise critique sur le net. Mais dans certains cas, comme celui des rennais de Golden Age of Monkeys, les musiciens sont bons joueurs et acceptent, bon esprit, la critique dans une optique constructive. La tâche n’en est que plus difficile pour moi…

Quand Eddie Vedder pense à moi…Chronique de « Ukulele Songs »

Etant actuellement à la recherche désespérée de petites berceuses cools mais pas mièvres (futur naissance oblige), j’ai eu la joie de constater que je pouvais, une fois de plus, compter sur mes amours de jeunesse, puisque c’est l’ami Vedder qui sort ces jours ci une jolie collection de morceaux, écrits à l’aide de son nouvel instrument fétiche, le ukulélé.

Ungemuth, Pearl Jam, le grunge, et moi…

En parcourant le dernier numéro de Rock’n’Folk, j’eu le regret de constater une fois de plus, le snobisme d’un certain type de journaliste parisien, qui, non content de mépriser son lectorat et de lui offrir régulièrement une vision pour le moins réduite et déformée de la scène rock française (et internationale), piétine avec une jouissance même pas feinte, nos amours de jeunesse… Ainsi, le très honorable Nicolas Ungemuth, qui me fait parfois sourire avec ses chroniques assassines dans la rubrique « rééditions », s’en ai pris, cette fois-ci, violemment (et ce n’est pas la première fois) à ces braves gars de Pearl Jam…