Live Report, Lolito + Des Ark + Every Man Has Your Voice + Odds & Ends @ Le Klub, le 24 Mai

Une soirée quelque peu surréaliste ce Lundi de Pentecôte, où le Saint Esprit du rock’n’roll semble être parvenu jusqu’à cette petite cave du Klub, déjà bondée à 20h, malgré une chaleur tonitruante. Sur les conseils de Miss Audrey Horne, (excellente chanteuse des Native Nothing), je suis venue découvrir les fameux Lolito. Mais nous tombons, dans un premier temps, nez à nez avec le folk mélancolique et délicat de Odds & Ends, duo, acoustique donc , emmené par une voix rocailleuse et poignante qui évoque souvent Tom Waits ou Mark Lanegan. Le duo est vite rejoint par une voix féminine qui harmonise le tout en douceur (parfois peut être un peu trop à mon goût). Les jolies ballades dépressives du duo mériteraient, peut être, à certains moments, une interprétation un peu plus abrupte et incisive, pour vraiment parvenir à toucher nos coeurs de rockers, à la manière du duo Isobel Campbell / Mark Lanegan.

Live Report, Juliette Lewis @ La Flèche d’Or, le 21 Mai


Drôle de soirée ce vendredi à la Flèche d’Or, qui commence par une file d’attente interminable (plus d’une heure), ressemblant à un défilé de bobos hippie chic sortis tout droit du dernier Vogue américain. Beaucoup de filles donc, qui se pressent pour voir en live l’égérie du cinéma indie des nineties devenue rock star sauvage. On a tellement attendu qu’on en a loupé le premier groupe qui ouvrait le bal (Free Energy). A l’arrivée, on nous a même confisqué notre appareil photo (fouille tendue) sous le prétexte que nous n’avions pas d’accréditation officielle. Argument un peu stupide par les temps qui courent. Difficile, en effet, d’empêcher les spectateurs de faire crépiter les flashs car aujourd’hui n’importe qui peut prendre des photos avec un téléphone portable ou autre gadget.

Live Report Native Nothing+ Kamera Obscura@ La Java, 23/04/10

Direction Belleville, à La Java, ce vendredi soir, pour la soirée Industrial Shock, organisée par l’excellente association Track’n Art, qui se bat pour le métissage culturel de toutes les disciplines. Soirée Indus donc, qui débute avec les très obscures Kamera Obscura. Malgré d’intéressantes images un brin malsaines, diffusées tout au long du set, en fond de scène, et une volonté de proposer un rock indus/gothique profond et incantatoire, la sauce ne prend pas. les Kamera Obscura ne sont pas tout à fait en place, pas tout à fait présent, pas tout à fait investit. La chanteuse manque cruellement de charisme malgré de beaux efforts de scander des prières gothiques à la Siouxie

Live Report, Margaret Doll Rod+ Motorama+Fury Furyz, (Festival Les Femmes s’en Mêlent)@ La Boule Noire 31 Mars 2010

Le Festival Les Femmes S’en Mêlent est peut être l’un des seuls festival français entièrement consacré à la scène féminine indépendante à la programmation toujours impeccable. Il permet, depuis pas mal d’années déjà, de faire découvrir des artistes émergentes, incroyables, influentes ou cultes. Bon, je ne vais pas citer toutes les fabuleuses demoiselles du rock ou folk indé que j’ai pu applaudir en live grâce à ce festival (Elysian Fields, Metric, Nina Nastasia …) mais je dois dire que j’ai rarement été déçu par l’une de ces soirées qui a lieu une fois par an , à l’arrivée du printemps.
Je me rend donc presque les yeux fermés, ce soir là, à la Boule Noire, malgré un froid de canard et une crève qui n’en finit pas.

Live report, Sassy+ Ragnagna Princess@ Star Café 26/03/10

Le rock’n’roll, de nos jours, ça se mérite. Et pour découvrir de vrais groupes prometteurs, qui ne nous refont pas du sous Libertines avec dix ans de retard, il faut parfois savoir sortir des sentiers battus des salles parisiennes habituelles et branchées, qui programment malheureusement, un peu toujours le même genre de groupe à slim. Il vaut donc mieux parfois s’aventurer vers des endroits plus dangereux et décalés afin de découvrir d’autres univers un brin plus rock’n’roll.
Le Star Café. A deux pas de la Tour Eiffel. Un lieu pas forcément propice à accueillir cinq groupes de punk rock furieux, mais enfin, je m’y rend les yeux fermés, espérant m’en mettre plein les oreilles.
Après des débuts difficiles (un son atroce, des balances prolongées jusqu’à une heure et demi de plus que l’heure annoncée du début du concert…)