Au début des années 2000, les Yeah Yeah Yeahs nous avaient offerts une belle bouffée d’oxygène punk rock grâce notamment à un album presque parfait (« Fever To Tell »), bonne grosse gifle hystérique et brûlante, qui avait révélé une front Woman ultra charismatique, Karen O, qu’on devinait déjà à l’étroit dans ses atours de punk rockeuse.
Karen O
Tweens « Tweens », bubble gum & rock’n’roll…
Un peu comme si les Ramones avaient un peu trop fricoté avec les filles des Shangris-Las, ce joyeux groupe de Cincinnatti, fait le pont entre punk crétin et garage 60’s pour balancer une irrésistible pop bubble gum au son trash et aux refrains bondissants. Pas prise de tête, ici on joue à cent à l’heure, […]
Deap Vally VS Savages: Girls Girls Girls!
C’est plutôt amusant (et réjouissant!) de constater que les deux groupes qui font le plus parler d’eux ces temps-ci sont exclusivement féminin. Coïncidence ou pas, ces deux groupes n’ont même pas encore sorti d’album, mais à l’aide de prestations scènique visiblement explosives, ont su attirer l’attention de la sainte presse rock qui ne tarit pas d’éloge devant ces petits bouts de femme en pétard.
D’un côté, voilà Deap Vally, deux bombes qui débarquent de L.A avec leur mauvaises manières et toute la bad ass attitude requise pour jouer un blues-rock crasseux et sexy
Hoboken Division: dirty garage from Nancy…
Comme les Kills, Hoboken Division affectionne le rock crasseux, hérité des Stooges et du vieux blues de John Lee Hooker. Comme les Kills, Hoboken Division est un duo suave et salement sexy. Comme les Kills, Hoboken Division n’aime pas les batteurs (ou préfère rester en couple!) et joue avec le feu d’une boîte à rythme (ça passe ou ça casse, mais dans leur cas, ça passe plutôt bien). Bref, Marie et Mathieu d’Hoboken Division sont presque comme VV et Hotel. Ils ont presque tout compris à l’affaire du rock’n’roll.
Hulawhy: pop, fun & rock’n’roll from Paris…
Ah les années 2000…Malgré tout ce qu’on peut, parfois à juste titre, leur reprocher, elles ont tout de même permis l’émergence une nouvelle vague de filles en pétard, qui s’inspiraient autant du punk 70’s, que du garage 60’s, le tout dans un joyeux bordel post punk déglingué et carrément réjouissant. Dans le meilleur des cas ça donnait donc Yeah Yeah Yeahs ou Be Your Own Pet. Et si Jemina Pearl s’est depuis pris les pieds dans la pop un peu trop soupe au lait, je n’attend personnellement plus grand chose de la pourtant si prometteuse Karen O, mais enfin les amis, ce n’est finalement pas si grave car ces dames là ont laissé la place à leurs petites soeurs et ce n’est finalement pas plus mal.
« Shining », nouvel album de Mad River
Il y a des groupes comme ça, dont on ne peut s’empêcher d’être terriblement jaloux. Parce qu’ils ont à peu près tout: le son, le look, l’attitude, l’indépendance, la classe et surtout des chansons imparables. Profondément punk, irrésistiblement pop. Mad River a tout compris.