Prêtresse ultime des 90’s, icône intouchable, grande soeur fidèle de biens des rockeuses d’aujourd’hui, Pj Harvey avait repris le flambeau enragé de Patti Smith dès la sortie de son premier album vénéneux “Dry” (1992), qui nous avait tous laissé sans voix et avait un peu bouleversé nos vies. Elle incarnait cette figure féminine à la […]
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Rennes Rocks#2 : Central Massif, noise toxique et captivant
Central Massif se démarque de la flopée de groupe noise qui fleurissent dans les rues de Rennes par la présence derrière le micro d’une voix féminine étrange et captivante. Genre de PJ Harvey psychotique désespérément amoureuse d’un certain Ian MacKaye, elle jure, crache et rugit au milieu d’un chaos sonique terrifiant, précis et incroyablement maîtrisé. […]
Anna Calvi « One Breath »
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, Anna Calvi c’est cette jeune anglaise que la presse rock du monde entier a hissé au rang de star dès la sortie en 2011, de son joli premier album éponyme. Enregistré en France au magique studio Black Box, ce disque riche et puissant laissait apparaître une artiste surdouée à la voix lyrique et puissante.
Jesus Is My Girlfriend: « Storm » orage post-punk from Avignon…
Il y a deux ans déjà, je vous parlais dans ces pages de ce duo singulier et attachant, mené tambour battant par une chanteuse/serial killeuse du rock à talon aiguille. Sur son premier Ep, armée de guitares tranchantes façon massacre à la tronçonneuse, Johanna Serville détruisait les barrières et les clichés du rock, du folk […]
« All Be True » de Sheeduz: rock onirique from Paris…
Il est de ces groupes dont on est ravie de suivre le parcours au fil des années. Ainsi les trois filles de Sheeduz, que j’ai souvent eu l’occasion de croiser au détour de dates partagées et divers concerts, ont toujours su garder la tête haute et les poings levés, menant leur petit bout de chemin dans la jungle de la scène parisienne.
Pj Harvey « Let England Shake »: la fin d’un règne?
Cela faisait déjà un bout de temps que j’avais lâché l’affaire PJ. Un bout de temps que la petite princesse du rock indé, héritière des grandes figures féminines du rock, m’avait laissé sur le bord de la route. Depuis « Uh Uh Her » en 2004, déjà en demi teinte, « White Chalk » en 2007, religieusement poussiéreux, et le très ennuyeux « A Woman a Man Walked By », en 2009, fruit de sa collaboration avec John Parish, je n’attendais plus grand chose de miss Polly qui semblait, au bout de 20 ans de carrière, avoir fait un peu le tour de son sujet.