La fièvre au corps et les riffs aiguisés, Red Money propose un premier album sous haute tension rock’n’roll. Leur premier titre “Chase Me” m’avait déjà bien tapé dans l’oeil, petit hymne pop, terriblement sexy, entre garage et rockabilly, bien pimenté par une chanteuse charnelle (Laure Laferrerie) qui a aussi la bonne idée de mettre beaucoup de blues dans ses guitares acérées.
Gun Club
Parlor Snakes en interview : New York, Paris, Eugénie & le rock’n’roll…
Quatre ans ont passé depuis ma première entrevue avec la belle Eugénie, front-woman de velours du groupe de rock parisien Parlor Snakes. Quatre ans après un premier album charnel et inspiré (« Let’s Get Gone ») sorte de road trip lanscinant au pays du Gun Club, Roy Orbison et Blondie. Parlor Snakes a tourné sans relâche, mûrit son approche, travaillé son image sans jamais perdre l’essence de son rock’n’roll élégant, sensuel et envoûtant.
Quatre ans plus tard, je retrouve donc avec plaisir, Eugénie toujours aussi généreuse et sincère, qui nous dévoile les coulisses de l’enregistrement du disque à New York, une histoire de belles rencontres…
Parlor Snakes
Découvert en 2011 sur la foi d’un premier album envoûtant (“Let’s Get Gone”), j’étais vraiment tombée sous le charme du rock’n’roll hypnotique de Parlor Snakes, le plus new yorkais des groupes parisiens. Elégants et cultivés, le quatuor convoquait alors les fantômes de Jeffrey Lee Pierce, Poison Ivy, Lux Interior et Debbie Harry avec une intensité et une sensualité affriolante.
Paulo Transpire « J’arracherais bien »
Pas toujours facile d’assumer sa part de rock’n’roll quand on choisit l’option en français dans le texte. Pas toujours facile de sonner juste, vrai, avec la poésie brut que le rock’n’roll vous impose, sans tomber dans les fameux clichés de la « chanson » (un joli mot pour ne pas en dire un autre…). Tant de groupes se cassent les dents (mais semblent pourtant plaire à la foule), que ça en devient carrément lassant.
Dans l’exercice de style, les quatre filles de Paulo Transpire s’en sortent plutôt bien en déclinant une poésie androgyne décalée sur des riffs sous influence Gun Club (le très bon « Corinne »). Petites tranches de vie, petites tranches de filles (tous les morceaux portent un prénom féminin…), parfois punk
Interview d’Eugénie Alquezar, chanteuse de Parlor Snakes
Découvert par hasard cet été, le groupe de rock garage parisien Parlor Snakes monopolise depuis ma platine avec leur très bel album « Let’s Get Gone », que j’ai déjà évoqué dans ces pages. Hypnotique, sauvage et cultivé, « Let’s Get Gone » propose en effet un voyage cinématographique au coeur de l’Amérique déjantée et de ses idoles rock’n’roll, au cours duquel on croise les fantômes de Debbie Harry, Jeffrey Lee Pierce, Roy Orbison ou John Lee Hooker…
« Let’s Get Gone » de Parlor Snakes: garage & sexy rock’n’roll from Paris…
Le hasard fait souvent bien les choses. Un soir je tombe sur une page FB (paraît qu’il ne faut plus faire de pub…) et ce titre, « Snake Crawl », d’un certain groupe parisien au nom bien accrocheur, Parlor Snakes (hommage à Fitzgerald, forcément j’adhère…). Et bon sang, ça sonne rudement bien. Je m’en vais donc à la pêche aux infos et découvre que le groupe a déjà pas mal roulé sa bosse sur scène à Paris et ailleurs: