Hoboken Division: dirty garage from Nancy…

Comme les Kills, Hoboken Division affectionne le rock crasseux, hérité des Stooges et du vieux blues de John Lee Hooker. Comme les Kills, Hoboken Division est un duo suave et salement sexy. Comme les Kills, Hoboken Division n’aime pas les batteurs (ou préfère rester en couple!) et joue avec le feu d’une boîte à rythme (ça passe ou ça casse, mais dans leur cas, ça passe plutôt bien). Bref, Marie et Mathieu d’Hoboken Division sont presque comme VV et Hotel. Ils ont presque tout compris à l’affaire du rock’n’roll.

Hulawhy: pop, fun & rock’n’roll from Paris…

Ah les années 2000…Malgré tout ce qu’on peut, parfois à juste titre, leur reprocher, elles ont tout de même permis l’émergence une nouvelle vague de filles en pétard, qui s’inspiraient autant du punk 70’s, que du garage 60’s, le tout dans un joyeux bordel post punk déglingué et carrément réjouissant. Dans le meilleur des cas ça donnait donc Yeah Yeah Yeahs ou Be Your Own Pet. Et si Jemina Pearl s’est depuis pris les pieds dans la pop un peu trop soupe au lait, je n’attend personnellement plus grand chose de la pourtant si prometteuse Karen O, mais enfin les amis, ce n’est finalement pas si grave car ces dames là ont laissé la place à leurs petites soeurs et ce n’est finalement pas plus mal.

Twin Arrows: sexy rock’n’roll from Paris

L’inconvénient de découvrir un bon groupe en live, surtout lorsque celui-ci nous a particulièrement séduit, c’est qu’on attend beaucoup de leur passage en studio. Or, on le sait bien, le rock’n’roll, le vrai, suave, sexy et méchant comme celui des Twin Arrows est taillé pour la scène. Leur son sale, vénéneux, trempé dans l’alcool, la sueur et nourrie au biberon du rock seventies (Doors, Led Zep, Hendrix…) s’apprécie vraiment sous la chaleur des spotlights.