On entre dans l’univers de Rivkah sur la pointe des pieds, comme on entrerait dans la chambre douce d’une princesse depuis bien longtemps ensommeillée. Pleine de songes, de tristesse, de féerie, la musique de Rivkah s’apprivoise, se dresse. Il faut se laisser bercer par ces morceaux planants, empreints de douceur, tout en nuance, délicatement fragiles et désespérément mélancoliques (« And I »).