Enorme coup de coeur pour cette jeune artiste argentine qui chante un blues venu d’ailleurs avec une voix poignante, teintée de larmes et de passion. Natalia Doco est capable de délivrer une ballade incantatoire, chamanesque à souhait (“La Ultima Canciòn” terriblement envoûtante) aussi bien qu’une sucrerie reggae pop, boostée de cuivre et de rytmiques latines (“El Buen Galicho”). Mais la jolie Natalia me laisse carrément sans voix lorsqu’elle joue un folk mélancolique ancré dans la tradition saudade (“Jardìn”), avec une douceur à la fois radieuse et déchirante. Voilà une belle ensorceleuse qui a l’audace de mélanger les couleurs et les sons, la nostalgie, les amours, les chagrins, l’exil… Il y a un peu de tout ça dans le blues de Natalia Doco, un hommage délicat et précieux ancré dans la terre de ses ancêtres, avec aussi beaucoup de soleil et de joie.
Les trois titres présentés plus haut nous mettent décidemment l’eau à la bouche en attendant la sortie de l’album “El Buen Galicho”, prévue le 22 septembre prochain.
Natalia Doco sera en concert le 18/11 à Paris (Café de la Danse) et le 22/11 à Toulouse (Métronum)