Impossible d’évoquer la scène rennaise sans vous faire partager à nouveau mon affection pour le duo indus Cute Kitten Eaters. Dark, grunge et fascinant, Ron Kring et Thomas Kusmierzyk proposent depuis 2010 et la sortie de leur Ep sacrément prometteur Doubleplusgood is Slavery, un rock sombre aux frontières du rêve et des cauchemars.
Année : 2014
Rennes Rocks#2 : Central Massif, noise toxique et captivant
Central Massif se démarque de la flopée de groupe noise qui fleurissent dans les rues de Rennes par la présence derrière le micro d’une voix féminine étrange et captivante. Genre de PJ Harvey psychotique désespérément amoureuse d’un certain Ian MacKaye, elle jure, crache et rugit au milieu d’un chaos sonique terrifiant, précis et incroyablement maîtrisé. […]
Rennes Rocks! #1 My Sleeping Doll, post rock traumatique enchanté
Après avoir passé l’hiver à parcourir les plages de la nouvelle scène du rock californien à la découverte des plus jolies et talentueuses sirènes de L.A., j’entame aujourd’hui le printemps sur les terres de Bretagne, où plus précisément à Rennes, une nouvelle génération de filles émerge un peu partout sur le net et dans les petites salles de la ville pour former une scène riche, cultivée, et particulièrement captivante.
Marissa Nadler, folk céleste et ténébreux…
Ambassadrice depuis dix ans d’un folk fantômatique, parfois gothique, bercé entre inspiration country et l’esprit diabolique de la dream pop époque 4AD, la belle Marissa Nadler qui a rejoint l’écurie Bella Union (label fondé par Simon Raymonde et Robin Guthrie de Cocteau Twins) vient de sortir avec « July », sa plus jolie collection de chansons belles à pleurer.
L.A. Girls #5 : Dark Furs, dark pop & dream rock
La scène californienne n’en finit décidément pas de révéler des petites curiosités rock plutôt palpitantes. L’air de rien, la révolution s’organise (merci internet), les filles prennent le pouvoir et les bons groupes jouent, s’entraident et fourmillent de créativité esprit fun, beach & rock’n’roll.
Rivkah « Shara »
On entre dans l’univers de Rivkah sur la pointe des pieds, comme on entrerait dans la chambre douce d’une princesse depuis bien longtemps ensommeillée. Pleine de songes, de tristesse, de féerie, la musique de Rivkah s’apprivoise, se dresse. Il faut se laisser bercer par ces morceaux planants, empreints de douceur, tout en nuance, délicatement fragiles et désespérément mélancoliques (« And I »).